FAÏENCES D'AUVILLAR couv

LA FAÏENCE ET LA TERRE VERNISSÉE D’AUVILLAR

15,00

Catalogue de l’exposition au musée des Arts de la table, abbaye de Belleperche.
Du 2 mai au 30 septembre 2015.

208 pages
Format 21 x 29,7 cm

15 €

ISBN 979-10-91148-13-9

 

Catégorie :

Description

LA FAÏENCE ET LA TERRE VERNISSÉE D’AUVILLAR

À Auvillar en Tarn-et-Garonne, une vingtaine de manufactures ont fonctionné des années 1740 à 1909 en bénéficiant de son port sur le fleuve et d’un environnement économique et social favorable aux investissements. Après avoir profité de l’essor de la faïence, les fabricants ont su évoluer avec le marché à la fin du XVIIIe siècle, puis se reconvertir avec lucidité dans la terre vernissée (la « faïence grise ») après 1840, mutation qui permit le maintien de l’activité jusqu’au début du XXe siècle. Si les grands centres du XVIIIe siècle, Rouen, Nevers, Moustiers, Strasbourg, ont influencé les décors qui figurent sur les productions auvillaraises, on ne peut que constater la remarquable faculté d’appropriation de ces décors par les peintres locaux. Au XIXe siècle, l’identité des faïences d’Auvillar est encore renforcée par le choix d’une iconographie et d’une polychromie qui privilégient avant tout l’impact visuel, de même que par l’utilisation de systèmes décoratifs spécifiques qui permettent de mieux les identifier.

Pour la première fois, l’histoire des faïenceries et l’évolution des décors sont abordées dans une approche globale, fondée sur des recherches d’archives et des découvertes inédites.

LA FAÏENCE ET LA TERRE VERNISSÉE D’AUVILLAR

À Auvillar en Tarn-et-Garonne, une vingtaine de manufactures ont fonctionné des années 1740 à 1909 en bénéficiant de son port sur le fleuve et d’un environnement économique et social favorable aux investissements. Après avoir profité de l’essor de la faïence, les fabricants ont su évoluer avec le marché à la fin du XVIIIe siècle, puis se reconvertir avec lucidité dans la terre vernissée (la « faïence grise ») après 1840, mutation qui permit le maintien de l’activité jusqu’au début du XXe siècle.

Si les grands centres du XVIIIe siècle, Rouen, Nevers, Moustiers, Strasbourg, ont influencé les décors qui figurent sur les productions auvillaraises, on ne peut que constater la remarquable faculté d’appropriation de ces décors par les peintres locaux. Au XIXe siècle, l’identité des faïences d’Auvillar est encore renforcée par le choix d’une iconographie et d’une polychromie qui privilégient avant tout l’impact visuel, de même que par l’utilisation de systèmes décoratifs spécifiques qui permettent de mieux les identifier.

Pour la première fois, l’histoire des faïenceries et l’évolution des décors sont abordées dans une approche globale, fondée sur des recherches d’archives et des découvertes inédites.